Hommage à Tatiana Soueidy, rayon de soleil

Le jour où je t’ai rencontrée, tu étais enceinte de Marc. Remplie de ton immense amour pour lui et de cette joie de vivre que tu répandais autour de toi, tu sautais pour faire jouer Marianne qui avait sept ans.
Ton énergie et ta bonne humeur caractérisaient ta belle âme.

Tu es entrée immédiatement dans mon cœur. John venait de naître. Petit bébé dans mes bras, je lui présentais déjà celui qui serait un de ses amis les plus proches. Je savais dès lors que ce serait pour la vie.

Depuis ce jour, tu as été lamie fidèle, la confidente, la grande sœur, la maîtresse; “Madame Soueidy” que tous les élèves adoraient au collège, Tatiana dans les cœurs de tous.

Tu as été notre compagne de parcours, présente à tous les anniversaires des grands et des petits, à tous les événements, tristes ou heureux. Notre rayon de soleil.

Tu étais toujours là avec ton élégance, ton raffinement et ta grâce. Tu ne te plaignais de rien. Tu savais regarder toujours le bon côté des choses et tu souriais. Ton sourire remplissait ton visage. Tu étais si belle. Si lumineuse. Si sereine.

Tu adorais ta famille. Tu étais l’épouse et la mère exemplaire, dévouée et passionnée. Tu avais cette capacité d’amour qui se répandait et devenait contagieux. Tu étais même devenue grand-mère, la plus mignonne de toutes.

Tu savais aimer comme une vraie fille de Dieu. Car ta foi brisait les montagnes et ébranlait le bon sens. Tu aimais sans mesure. Tu pardonnais, tu donnais sans compter, tu t’effaçais pour les autres.

Et tu aimes encore. Ton amour ne nous manquera jamais. Il survivra à ton départ et nous donnera de lespoir. Tu tes envolée vers de meilleurs cieux, mais tes robes à fleurs et tes chapeaux flotteront toujours autour de nous.

Tu n’es pas de celles que l’on peut oublier. Tu fais désormais partie de nous avec tes fous rires et tes espiègleries.

Tu amplifiais de manière démesurée les situations les plus sérieuses uniquement pour nous faire rire. Tu savais être drôle, même dans les pires des moments. Tu savais que la vie était courte. Et tu vivais à cent à lheure avec ton dynamisme et ton don de soi.

Tu avais cette joie qui sort du fond de l’âme. Cette joie qui donne des ailes malgré toutes les difficultés de la vie, et qui se propage autour de toi en ondes positives et joviales.

J’essaye d’écrire sans faire couler mes larmes. Il suffit que je conjugue les verbes au passé en pensant à toi, pour que mon cœur s’effrite encore plus… tu es partie sans crier gare! Hier encore tu nous envoyais des notes vocales pour organiser une rencontre avec nous!

Je sais que tu souris de là-haut. Je sais que ton visage est encore plus beau quavant. J’ai compris également autre chose: c’est un message que tu nous envoies. Tu nous rappelles que la vie est courte et tu nous demandes de ne pas hésiter à la croquer, à pleines dents, comme tu le faisais!

Original article at icibeyrouth.com

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